Chères spectatrices, chers spectateurs,

Afin de vous faire connaître les coulisses de « Road Trip », nous vous invitons à découvrir un acteur étonnant. Serge Da Silva interprète de nombreux personnange dans « Road Trip » mais il est également auteur de la pièce et héro des interviews Confini, parodies hilarantes des interview Fast & Curious de Konbini.

Interview express Serge Da Silva

Bonjour Serge, est-ce que tu peux te présenter?
– Je m’appelle Serge Da Silva, j’ai 47 ans et j’ai commencé le théâtre vers 1995 avant de très vite l’arrêter au bout de cinq ans. Après une pause d’une décennie je me suis remis en selle en 2009 et j’exerce maintenant le métier d’auteur et de comédien depuis plus de dix ans.


Quel est le pitch de « Road Trip »?

– Comme son nom l’indique, cette comédie est un road trip entre un point a et un point b ; en l’occurrence entre Paris et Carcassonne. Un jeune comédien égocentrique doit arriver le soir même sur le tournage du dernier film de Scorsese qui est un remake de « Richard III » afin de jouer avec Al Pacino. Dès le départ, cela va mal se passer et pour faire ces 700 Km, cela va être plus compliqué que prévu. Sur sa route, il va faire tout un tas de rencontres qui vont lui apprendre qu’il n’y a pas que lui qui existe dans la vie.

 

Tu es l’auteur de cette comédie, comment t’est venue l’idée?
– A la base, je suis très amateur de road trip au cinéma ; notamment de films comme « La Grande Vadrouille », « Thelma Et Louise » et « Midnight Run » ; et je voulais faire ça au théâtre. Je voulais raconter un parcours, un voyage. Dans « Road Trip », nous assistons à un voyage initiatique dans plusieurs véhicules.

 

Quel personnage interprètes-tu ?
– J’incarne six personnages; je joue un contrôleur SNCF un petit peu buté, un routier philosophe à moitié beauf mais en même temps très profond et très sincère, un gitan complètement barré qui ne sait s’expliquer qu’en hurlant et qui fou amoureux d’une fille qui va tomber dans la trajectoire de Clément le héros, un gendarme fort sympathique qui a l’accent du Sud et qui tombe sous le charme de l’héroïne, une espèce de Bouddhiste très positif, très gentil qui vit à bras ouverts. Et finalement Jean-Didier un jeune rappeur qui est une petite frappe un peu insupportable mais assez marrant ; il prend beaucoup de place et il parle énormément pour ne pas dire grand-chose…


Comment nous parlerais-tu de la mise en scène de Maxime Lepelletier ?

– Le challenge était de donner cette impression de voyage. Évidemment, nous sommes très statiques mais il ne faut jamais que l’on donne cette impression-là. J’essaie de sortir de ce truc de comédie romantique « salon-canapé » car j’en ai un peu marre et je me donne donc des petits challenges au niveau décor et faisabilité. La scénographie de Capucine Grou Rodenez et cette idée de voitures que l’on peut changer dans un temps assez record aident beaucoup au voyage tout comme la musique entre les scènes et la direction d’acteurs de Maxime. « Road Trip » est vraiment une pièce de comédiens même si nous ne sommes que trois sur scène.